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SYNTHESE Cette pièce, où il s'agit surtout de la déshumanisation de la vie moderne, propose aux spectateurs une analyse de l'aliénation et de la monotonie de la vie d'une famille ordinaire. Un style de vie asservi aux appareils ménagers et à la consommation compulsive. Un effet de contraste avec cette vie hectique d'une famille urbaine nous est donné par les parents du mari, qui arrivent faire un séjour pendant qu'ils attendent d'être admis dans une maison de retraite. Catherine, seize ans, la cadette, présente un autre contraste puisque ses sentiments de solitude et de tristesse sont produits directement par sa famille; elle cherche quelque sorte de qualité dans sa vie à travers le contact humain. Les douze scènes qui composent la pièce forment une chaîne de concepts qui s'imbriquent pour mettre en relief la solitude des personnes et leurs besoins: le gaspillage et, malgré cela, la convoitise insatiable d'objets matériels. La prédominance du pouvoir de la technologie ménagère —le téléphone, la télévision, la cassette— sans parler de toutes sortes de narcotiques qui ne parviennent pas à remplir le vide de la vie moderne. |
